Vélorutopia est une nouvelle (54 pages) de Tristan Nitot qui imagine un monde futur proche où l’économie ne s’est pas effondrée mais affaissée.
L’auteur trouve comme prétexte le retour (en 2051) de l’espace d’un milliardaire nommé Batarès, et une policière ancienne militante écolo (terroriste ?) nommée Alpha qui doit le protéger pour raconter les transformations de la société française qui ont eu lieu en 2025.
À partir de cette année, la population s’est soulevée contre les 1% qui dominait l’économie et a laissé tomber le mode de vie capitaliste consistant à envier l’autre et acheter toujours plus d’objets et de voitures.
L’économie s’est entièrement sevrée du pétrole/gaz/charbon et complètement transformé en économie du maraîchage collaboratif de la réparation et de l’entraide.
Tout le système de transport urbain et petite distance tourne autour du vélo. Chacun a le droit à une batterie personnelle qu’il doit gérer correctement pour pouvoir faire tourner son vélo mais également ses appareils électriques domestiques (si on déclenche un peu trop son assistance électrique en rentrant chez soit, plus de pain grillé possible le lendemain matin).
Le milliardaire en question s’était sauvé en fusée vers Mars mais a airé dans l’espace en hibernation pendant une trentaine d’année avant de revenir sur terre et être pris en charge par les services de sécurité français.
C’est un livre de science fiction d’actualité politique. Le fondateur de la fondation Mozilla Europe en profite pour pour donner son avis sur la politique française actuelle en faisant parler les protagonistes au passé.
Le livre est librement accessible sur le blog de l’auteur au format page web, PDF et epub (pour les liseuses).
C’est une nouvelle utopique décrivant un effondrement de la France qui se passe bien !
On aimerait y croire. C’est assez sympathique et on retrouve les thèmes développé par Tristan Nitot sur son Standblog depuis une vingtaine d’années maintenant.
Pour le moment il n’existe pas de version papier, mais je ne doute pas qu’elle apparaîtra un jours dans un recueil quelconque de nouvelles de SF 🙂
