Je me suis récemment rendu en voiture au Parc du Petit Prince avec mes enfants. J’ai été agréablement surpris de constater qu’un réseau cyclable relativement complet permet d’accéder au parc, avec une piste dédiée jusqu’à l’entrée.
Cependant, j’ai été étonné de découvrir que les quelques dispositifs de stationnement vélo présents sur place se résument à des « pinces-roues », non abritées, situées à proximité de l’entrée.
Ce type d’installation n’est pas adapté à la pratique du vélo au quotidien. Les pinces-roues sont à éviter : ils n’offrent pas la stabilité nécessaire, ne permettent pas d’attacher efficacement le cadre avec un antivol en U, et ne répondent pas aux besoins d’un stationnement sécurisé et fonctionnel.
Pourquoi ne pas installer, au même endroit, des arceaux à vélos sous un abri couvert, comme cela existe déjà pour les voitures ? Ce type d’aménagement serait bien plus adapté et en cohérence avec la dynamique de mobilité douce nécessaire à une «ville en transition».
Je mets en copie la mairie d’Ungersheim, ville engagée dans une démarche de transition, dont l’expérience pourrait être utile pour penser un aménagement vélo plus pertinent et durable.
Je me permets de vous écrire pour vous faire part de ma profonde incompréhension et de ma vive inquiétude suite à votre vote en faveur de la loi dite « Duplomb ».
Ce texte, soutenu par les lobbys les plus rétrogrades, ouvre la voie à un recul dramatique en matière de protection de l’environnement et de santé publique : il favorise le retour de pesticides toxiques, fragilise la biodiversité – notamment les pollinisateurs – et affaiblit les moyens d’action de l’Office français de la biodiversité.
Même la Ligue contre le cancer, qui vient de labelliser la ville de Colmar, avait appelé solennellement à rejeter ce texte. Comment justifier un tel vote, quand la communauté scientifique, les associations de santé et de nombreux citoyens alertent sur ses dangers ?
Ce vote n’est pas anodin. Il touche directement ma famille : mon fils, asthmatique, subira davantage encore les conséquences d’un environnement dégradé ; mon père, apiculteur de longue date, voit dans cette décision une menace directe pour ses abeilles et son activité.
Je vous assure que je me souviendrai de votre position lors des prochaines échéances électorales.
Majo No Michi est un Manga Alsacien (il fallait oser !).
Dans un présent contemporain parallèle, Vera et Mary sont des sorcières qui vivent à Strasbourg.
Elles vivent chichement dans un appartement des aides sociales pour Vera et de son travail de «coursière-uber» pour Mary. Mais leur vrai but dans la vie est de maintenir les «équilibres des énergies naturelles» dans la plaine et les montagnes environnantes (il faut aimer les âneries new-ages de rebouteux et autre magnétiseur quand même).
Et pour faire tout ça, elles ne se déplacent qu’à vélo bien sûr !
Aucune magie visible ici, les deux sorcières se contentent de parler de ressenti d’énergie positive ou négative. Elles posent des cailloux un peu partout et s’aide d’un chat comme bouclier. Elles passent beaucoup de temps à s’organiser des rituels un peu partout en Alsace.
N’étant pas un grand fan de manga, difficile pour moi de rentrer dans l’intrigue. Même s’il est dépourvu de combats sur des volumes entier comme on peut le voir habituellement sur ce genre de littérature, l’intrigue à du mal à se tenir. Le vélo y est assez présent sans y être un élément fondamentale de l’histoire.
L’ouvrage présente quand même un intérêt touristique (pour les cyclistes Strasbourgeois ?). En effet, on reconnaît facilement les endroits dans lesquels Vera et Mary évoluent et la dernière page du volume donne même une carte pour s’y rendre en train/vélo depuis Strasbourg.
Depuis quelques années maintenant je possède un vélo cargo Babboe curve-E. Comme je m’en sert de manière relativement intensive (tous les jours de l’année) pour transporter mes enfants, il s’use un peu. Cette page est là pour recenser les problèmes que je peux avoir avec et pour donner des trucs à d’autres qui auraient également ce type de vélo (et de problème).
Connecteur de l’afficheur cassé.
Pendant quelques semaines, l’afficheur de l’assistance électrique se mettait à mettre Err 9 sur l’écran, et l’assistance s’arrêtait aléatoirement.
Le problème venait du connecteur entre le contrôleur et l’afficheur qui a perdu un pico.
Fenêtre souple de la protection qui se déchire avec le temps
Le plastique de la capote de pluie se déchire au niveau des coutures.
Pour le moment j’ai mis du gros scotch Patex, mais ça ne tiens pas avec le temps. Je suis encore à la recherche d’une vraie solution.
Selle qui pète
Le support de la selle est en plastique. Comme c’est un vélo cargo et électrique, le soulèvement de l’arrière du vélo pèse un peu. On est souvent tenté de tirer sur la selle pour soulever la roue arrière, et elle fatigue.
Pour résoudre se problème j’ai simplement racheté la selle sur le site officiel (21€). Mais il doit être possible de la recoller, tout n’est pas perdu.
Le frein hydraulique fuit
La fuite dure depuis plusieurs mois, et le frein arrière s’est ramolli avec le temps. j’ai tenté de remplir d’huile à nouveau le frein, mais c’est le joint qui est percé.
Je n’ai pas trouvé le joint spécifique à ce frein (référence HD-T520n). Il va donc falloir que je rachète la poignée de frein pour environs 50€ sur ebay 🙁
Capote qui craque
La protection de pluie adapté au modèle est munie d’une armature métallique qui finie par céder au niveau des pieds.
Je n’ai pas encore de solution pour ce problème. Mais tant qu’il n’y en a qu’un de cassé ça tient avec la capote.
Câble de dérailleur arraché
Le câble du dérailleur a fini par s’arracher avec le temps.
Ce problème semble simple à résoudre. Le système de dérailleur est standard à première vue … sauf que : c’est un vélo-cargo, il y a besoin d’un câble très long (plus de 2.5m). Les magasins de vélos n’ont pas toujours le câble sur étagère.
Il faut donc le commander sur le web, et patienter sur la plus grande vitesse. Sur un vélo cargo, pédaler avec la plus grande vitesse en étant chargé est une gageur. on peut même rester bloqué en bas d’une pente et faire descendre tout le monde pour pousser !
Le truc pour patienter le temps de recevoir le câble de remplacement c’est de retirer le câble défectueux, de le couper pour l’insérer directement dans dans le dérailleur bloqué en position maximum. De cette manière on pédalera en petite vitesse, on ira moins vite (mais avec l’assistance électrique c’est supportable) mais on pourra redémarrer en côte 🙂
Je possède un vélo cargo de marque Baboo curve depuis plus de 2 ans maintenant. Je m’en sers tous les jours pour transporter et accompagner mes enfants à l’école, et il fonctionne plutôt bien.
Mais depuis quelques semaines l’afficheur/ordinateur de bord cesse l’assistance électrique en affichant un laconique Err 9.
En tripotant un peu le connecteur de l’afficheur l’engin se remettait en route comme si de rien n’était … jusqu’à aujourd’hui ou plus rien ne s’allume sur l’afficheur. J’en suis réduit à pédaler à la sueur de mon front sans connaître ma vitesse.
Après avoir débranché le connecteur du display le problème saute aux yeux, le pico du milieu est cassé 🙁
Le connecteur du display (ordinateur de bord) R37 du baboo dont je ne trouve pas les références.
Le problème c’est que le câble en question est soudé directement à l’intérieur du display.
Branchement des 5 fils du câble sur la carte électronique à l’intérieur du display.
Il n’est donc pas possible de changer simplement le câble (qui fait tout de même 2 mètres !), il faut changer également le display qui n’est plus disponible sur le site officiel et coûte tout de même la coquette somme de 150€ sur des sites partenaires.
Schéma de câblage (pinout) du connecteur par rapport au display R37
Mon problème actuel est donc de trouver la références de ce foutu connecteur pour pouvoir l’acheter et le câbler moi même en espérant que ça soit (nettement) moins que 150€.
Le connecteur est muni d’une bague filetée coulissante permettant d’isoler le branchement des intempéries.
Pour le moment je vais donc faire de la muscu hors salle. Heureusement que les jours rallongent, je ne suis pas obligé d’allumer les phares !
Recherche de câble compatible
Le câble le plus proche serait celui d’amphénol que l’on trouve sur mouser (attention le câble doit faire plus de 1.70m. ~10€ chez mouser. (8A-06AMMM-SL7A02).
Chez Radiospare ils n’ont que la version 1 mètre.
8A-06AMMM-SL7A01 chez radiospare
Le problème c’est que le connecteur proprio de baboo n’a pas de détrompeur, et c’est sans doute la raison pour laquelle le pico central a pété …
Donc soit on commande celui là en espérant qu’après avoir usiné le détrompeur ça fonctionne. Soit on cherche la version sans détrompeur.
Le connecteur simple suivant semble être exactement le même (sans détrompeur) par contre il faut souder le câble dessus, mais pourquoi pas.
Le connecteur qui se rapproche le plus.
Le connecteur coûte un peu plus de 8€, MAIS il faut ajouter les frais de préparation 20€ (hic) ainsi que la TVA à plus de 5€ soit environ 35€ pour un connecteur qu’il va falloir souder et protéger des intempéries.
On va plutôt tenter le câble du nouveau display chez chez Baboo directement pour 33€ qui revient au même prix mais au moins on est sur que ça soit le bon connecteur.
Normalement celui là est de la bonne longueur, et c’est le même connecteur.
C’est juste niveau de la longueur de câble où j’ai un doute, prenons le risque.
Madame Léopard est conductrice de bus, elle a sa petite routine quotidienne. Elle dort dans son arbre et chaque jour elle emmène tout le monde dans son bus plein à craquer.
Mais un jour quelques chose de sensationnel arrive : Une voiture double le bus, tous les passagers sont estomaqués. À partir de ce jours, le bus se vide et tout le monde va en voitures … en créant des embouteillages partout. Madame Léopard n’a plus personne dans son bus et perd son arbre 🙁
C’est alors que lui vient une idée … sensationnelle : prendre son vélo pour doubler les voitures !
Tous les conducteurs et conductrices bloqués dans leurs voitures trouvent l’idée … sensationnelle et se mettent à l’imiter.
Pour tester la véliscussion prévue par le CADRes Colmar et environs qui aura lieu le samedi 5 avril prochain (plus d’infos à venir la semaine prochaine) j’ai chevauché mon fidèle destrier pour aller voir de quoi il en retourne vraiment.
Départ depuis le rond point de la route de Bâle
Sainte-Croix-en-Plaine est clairement indiquée. Avec au dessus un panneau Mulhouse par autoroute qui ne rassure pas. On va devoir côtoyer les bagnoles lancées vers l’autoroute.
Sainte Croix en Plaine 6 km c’est parti ! La bande cyclable est très large ici, et c’est limité à 50km/h: Bien. Le rond point garde une bande cyclable à l’ancienne sur l’extérieur de l’aménagement : Pas bien.
On ne le voit pas nettement sur cette photo, mais la large bande cyclable se réduit très vite à l’approche du passage à niveau.
La bande cyclable va se faire grignoter sa largeur jusqu’au panneau de sortie de la ville pour ne devenir qu’une trace à peine visible au passage de l’autoroute.
C’est déjà plus petit, mais pourquoi ce zébra central ? On pourrait simplement le virer pour élargir nettement la bande cyclable non ?Même pas la place de peindre le vélo en entier ici.
Sortie de Colmar et passage de l’autoroute
Pour ce tronçon, limite des véhicules motorisés à 80km/h mais vitesse constaté plutôt à 100km/h. Quand je prend ce tronçon de route en voiture je me fait «coller» par beaucoup de gens en respectant la limite …
Ici la bande cyclable à valeur d’insultes aux cyclistes, elle est hyper dangereuse car l’automobiliste lambda considère que la ligne blanche protège et ne ralentit pas pour doubler à moins d’un mètre cinquante. En règle générale je me met à gauche de la ligne blanche dans ce genre d’endroit. Les voitures se poussent sur le zebra (c’est déjà ça) … sans ralentir !
Ici on distingue une ancienne voie ferré dont les traverses semblent avoir poussées. On imagine que le but est de faire une haie ?
À partir de ce moment on va longer une ancienne voie ferrée qui semble largement abandonnée depuis bien longtemps et que se transforme en haie.
Pourquoi ne pas la transformer en vraie piste cyclable ? Ça serait l’idéal et une super route pour se rendre à Sainte-Croix-en-Plaine.
Très ancien pont ferré en voie d’écroulement. On remarquera la bande cyclable qui continue sur le pont voitures de la Thur (pas sûr qu’on le remarque justement).C’est ici qu’on serre bien les fesses, la bande cyclable est toujours réduite mais les véhicules motorisés (voitures, SUV, Camionnettes, Semi-remorques, …) sont en phase d’accélération pour aller sur l’AUTOROUTE !Panneau rond, voie obligatoire pour les vélos. La bande d’élargie en tournant à droite.J’avoue ne jamais avoir emprunté cette route en voiture, mais mon ressenti à vélo c’est que non, les voitures ne vont pas à moins de 80km/h ici. Et même si elle s’écarte plutôt bien et que la bande cyclable est large, on n’est pas rassuré.
Une idée qui me vient comme ça en regardant cette photo : Pourrait-on mettre la bordure béton au milieu de la route pour bien séparer et sécuriser vraiment les vélos des voitures ?
Elle est belle ici la voie ferrées, et pourtant c’est une voie complètement abandonnée 🙁 Pourquoi ne pas bituminer et en faire une belle bande cyclable ? 🙂
La ligne droite vers Sainte-Croix-en-Plaine
Il faut reconnaître qu’ici la bande cyclable est bien large, ça n’empêche pas que l’on côtoie toujours des véhicules motorisés qui ne respectent même pas le 80km/h Un dyslexique vous dirait que je roule à 81km/h donc je dépasse aussi, mais non c’est bien 18kmh 😉
Entrée dans Sainte-Croix-en-Plaine
Arrivée à Sainte-Croix-en-Plaine, on va vite perdre de la largeur de bande cyclable 🙁C’est sympa les petites fleurs, mais vous ne voulez pas remettre de la peinture au sol plutôt ?Terminé le vélo ? En un sens c’est mieux, le vélo doit se placer au milieu du rond point. Mais pour ça il faut éduquer les conducteurs et conductrices de véhicule motorisés.
Ha non, après le rond point on passe sur le trottoir … C’est une mauvaise pratique de mettre les vélos sur les trottoirs. Il faut sanctuariser les espaces piétons. Notez qu’ici le panneau est rond : c’est donc obligatoire pour les vélos de prendre le trottoir !
Ça y est on peut reprendre la route et arrêter d’emmerder les piétons.
Nous voici dans la rue centrale de la commune. Le macadam n’est pas de toute première fraîcheur. Et en vrai c’est pire.
Arrivé sur la place devant la mairie. MAIS Qu’est-ce que c’est que ce truc en forme de ressort ? Un radiateur pour chauffer la place ? Un monument à la gloire d’une industrie locale du ressort ? Dans tout les cas, impossible d’y attacher son vélo.
Retour vers Colmar
En tournant autour de la mairie on trouve un vrai arceau à vélo. Payé par Colmar Agglomération ?Attention au bonhomme jaune qui traverse éternellement
Où l’on retrouve notre piste cyclable obligatoire sur le trottoir.
Rhoo un radar pédagogique qui fonctionne pour les vélos, j’adore !Hum hum, celui là il peut aller dans le baromètre vélo comme point noir.Là où tout s’arrête pour le vélo…… Pour reprendre après le rond-point : piste cyclable toujours obligatoire.Après c’est tout droit, et on attend l’Elsass Oschterputz avec impatience.En venant de Colmar on arrive de la route à gauche, là on va tout droit pour rejoindre les bagnoles qui sortent à 130kmh prendre le pont … avec nous pauvre cyclistes.Quand on dit que cette route est dangereuse c’est pas juste un caprice de bobo hein.Un, deux, trois, quatre, cinq panneaux sens interdits, vous avez compris ou on vous en met un sixième ?70kmh ça pourrait aller ici, le trafic est faible et si la limite est respecté (et le mètre cinquante pour doubler) ça va.Seulement voila, on va pas tarder à rejoindre la bretelle d’autoroute et ses voitures à 130kmh. Même si la bande cyclable est très large, ça fait bizarre de côtoyer ces vitesses.
Après le pont la largeur de bande cyclable va très vite se réduire. Hé les automobilistes c’est 80kmh la limite hein !
Dites c’est quoi la piste cyclable (obligatoire, panneau rond) ici ? Le petit chemin de terre dans l’herbe ou la fine bande de bitume à droite de la ligne blanche ?Je suis un rebelle, je me met à gauche de la ligne blanche malgré le panneaux rond cyclable No commentJe ne sais pas s’il m’a vraiment choppé ce radar, mais je ne voyait pas la vitesse en vraie, je la découvre sur la photo. Un poltergeis !La route de Bâle, tout un poème Là c’est mieux et le panneau est carré : pas obligatoire.Pfff, ici on passe à peine en cargo, réduisez moi ce terre-plein !
Sortie du rond-point pour arriver sur l’avenue d’Alsace, mais c’est une autre histoire…
Pour conclure
Il y a vraiment quelques chose à faire pour que cette entrée de Colmar devienne réellement cyclable. Plusieurs point noirs peuvent être rapidement amélioré à mon avis comme le zebra central.
Transformer la voie ferré en piste cyclable serait une adaptation géniale mais qui nécessite des travaux d’envergures. Il y a une solution proposée également de faire une passerelle au dessus de cette voie ferré et rejoindre les chemins à l’ouest pour entrer dans Colmar par les maraîchers.
Nous pourrons certainement discuter de tout cela lors de la véliscussion du 5 avril, informations à suivre sur le site du CADRes Colmar et environs.
Arthur est un jeune trentenaire idéaliste qui vit de peu de chose à Paris. Son petit train train est ponctué par son sport très tôt le matin, puis son boulot alimentaire dans un fast-food à mi-temps.
Ce mi-temps lui laisse ses après midi pour parcourir les musées, cinéma et concerts et lui permet de payer sa chambre de bonne à paris.
Au début du livre (mais ça prend quand même quelques pages de description d’emploi du temps interminable) le héro rencontre et aide un livreur à vélo qui peine à monter la butte de Montmartre avec son cargo + remorque. Arthur l’aide à terminer sa tournée et est embarqué dans l’univers de la cyclologistique par le livreur.
Toute la première partie parle de logistique vélo avec force de détails dont on pourrait sans doute se passer. Arthur arrivera-t-il à boucler sa tournée ? Les fûts de bières seront-ils livrés à temps au bar bio-hipster parisien ? Vous le saurez en lisant cette première partie.
Un cahier central est composé de fiches de descriptions des différents vélos cargos utilisés dans la cyclologistique, une sorte de catalogue avec des commentaires de l’auteur sur chaque type de modèle.
La deuxième partie nous emmène dans un polar qu’on aimerait haletant avec une histoire de cambriolage de meurtres sur fond de trafic de drogue. Les vélos cargos y ont une place prépondérante avec force de description jusqu’à la jauge de la batterie de l’assistance au moment de l’action.
Ça n’est certainement pas le roman du siècle, mais ce livre parle de vélo. Alors pourquoi pas ?
Toute personne intéressée par la logistique à vélo sera certainement intéressée, mais les autres pourront passer leur chemin.
Le livre est un roman auto édité par le fils de l’auteur. Il n’est à ma connaissance disponible que sur la plate-forme de financement participatif ullule.
Mais alors pourquoi je parle de ce livre si je ne l’ai pas vraiment apprécié ?
Tout d’abord car il parle d’un sujet intéressant qui est celui de la logistique (du dernier kilomètre) à vélo.
Et surtout car l’auteur est en plein tour de France et va passer par Colmar le 15 et 16 avril. Donc pour celles et ceux qui veulent aller à la rencontre de la logistique à vélo, c’est l’occasion d’en discuter avec un spécialiste.
Avec openstreet map et overpass turbo on peut obtenir la carte des écoles de Colmar :
[out:json][timeout:25];
// Définition de la zone de recherche (Colmar)
{{geocodeArea:Colmar}}->.searchArea;
// Recherche des écoles primaires dans la zone
(
node["amenity"="school"](area.searchArea);
way["amenity"="school"](area.searchArea);
relation["amenity"="school"](area.searchArea);
);
// Sortie des résultats
out body;
>;
out skel qt;
Ce qui donne :
Après on peut également avoir la carte en allant simplement sur le site de la mairie 🙂
Que tous les paniqués du wokisme et autre réac vichystes se rassurent, ce livre n’est aucunement un manifeste émanant d’un hypothétique lobby LGBT. Ça n’est pas non plus un livre dénonçant les agissements d’un quelconque homme politique homosexuel.
Non
Ce livre parle de vélo, et du pouvoir qu’a cette simple machine à transformer nos sociétés malades de la congestion automobile.
Le livre fait un tour assez exhaustif de la question du vélo comme moyen de transport. Il commence par l’histoire de l’invention de la bicyclette puis passe en revue toutes les idées reçues que l’on peut avoir contre le vélo.
S’ensuit un plaidoyer en faveur de la petite reine et les moyens et stratégies à mettre en place pour favoriser les politiques cyclable dans les villes et campagnes de France.
Le journaliste détail également les différentes politique cyclables qui ont pu être mise en place dans différentes villes de France, d’Europe et même du monde.
Il y apporte un regard critique qui peut être surprenant pour un défenseur du vélo lambda.
Par exemple, il est très critique vis-à-vis des systèmes de vélos en libre service qui ont pu être mis en place un peu partout dans les villes de france. C’est un système qui coûte très cher (entre 2500€ et 4000€ par an et par vélo) et subit fortement le vandalisme. Son utilisation est finalement assez fastidieuse (il n’est pas rare de manquer de vélos à une station ou de ne pas avoir de place à la station de destination par exemple). Bref, pour lui cet argent serait mieux utilisé dans d’autre politiques cyclables plus efficace.
Un point m’a beaucoup surpris dans ce livre c’est son avis sur les péages urbains (pour les véhicules motorisés). Olivier Razemon est viscéralement opposé aux péages urbains. Et ses arguments semble d’assez mauvaises foi :
Les automobilistes repoussé en dehors de la zone n’accepteraient plus d’être limité/contraint dans leurs déplacement (30kmh, …).
Les véhicules d’urgence, taxi et autres handicapé ne pourraient plus se déplacer (sous entendu : il n’y aurait pas d’exception …)
Impossible de livrer des colis dans la zone …
Bref cet argumentaire anti-péage urbain est étonnant de la par d’un militant des déplacement doux.
Le livre se termine avec des conseils pratique pour militer en faveur des déplacements à vélo:
Pédaler et le faire savoir
S’interroger sur ses habitudes de transport
Connaître son vélo et sa mécanique
Trouver sa place
Se faire voir et entendre
Et bien sur s’engager !
Un bon livre à avoir sur son étagère de militant. Le livre en est déjà à sa seconde édition (2018) mais mériterait une nouvelle version car l’actualité vélo progresse assez rapidement et certaine données mériterait des mise à jours.