Житомир

Kiev est une grosse capitale, et Pripyat à très peu d’habitants humain. Pour se faire une véritable idée de l’Ukraine il est donc nécessaire de s’enfoncer un peu dans la campagne pour visiter une «petite» ville de province.

Le lonely planet indiquait une petite ville particulièrement intéressante, principalement pour son musée Korolev. Construit face à la maison du père des fusées soviétique, ce petit musée possède une collection de maquette de sonde russe. Notamment le rover Lunokhod-2, un orbiteur soyouz suspendu au plafond de la salle d’expo, des échantillons de poussières lunaire ramenés par la sonde en maquette juste à coté . Mais le clou du musée, à mon humble avis, c’est la capsule soyouz-27 originale exposée au milieu de la salle. La capsule est signée des deux cosmonaute de la mission et est exposée telle quel dans le musée. On peut la toucher !

Tout comme Prypiat, Jytomyr semble s’être arrêtée à la chute du mur, je n’ai vu aucun bâtiment dont la construction daterai d’après 90. Les habitations et autre bâtiment semble s’être figés à l’époque communiste. La grosse différence avec Prypiat, c’est que cette ville est encore bien vivante, les habitants (270 000) se déplacent toujours dans les vieux trolley-bus rouillés d’époque, les rues ne semblent plus entretenu et les façades tombent en lambeaux.

Outre le (petit) musée Korolev, la ville regorge de vieux monuments à la gloire des soviétiques, notamment une statue de Lenine, et un tank soviétique étrangement pointé sur la superbe église orthodoxe juste à coté.

Si je fait le parallèle avec Prypiat, c’est que certaine rues principales se ressemblent fortement, et surtout car on y trouve aussi un parc d’attraction qui semble abandonnée avec … exactement la même grande roue ! À croire qu’ils les produisaient en série pour toutes les villes d’Ukraine.

Le bus qui nous à permis de faire l’aller-retour à Jytomyr vallais aussi son pesant de cacahuète. Surtout parce qu’on est revenue vivant. Se sont des petit bus d’une 30aines de place qui partent de la gare routière quand ils sont plein ! Le bus emprunte l’immense autoroute kiev-jytomyr en conduisant à tombeau ouvert, et s’arrête régulièrement aux arrêts de bus (sur l’autoroute) quand quelqu’un lui fait signe et qu’il n’est pas plein. Si le bus est plein, tant pis pour lui.

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